
Sur les 4 mairies concernées par les activités du vaste programme en cours de démarrage, les Réseaux Urbains des Habitants (RUH) et les Réseaux de quartiers (RQ) sont largement impliqués notamment dans la mobilisation communautaire.
Pour le démarrage effectif du projet TIC4Gov, le RNHC a pris des dispositions afin que les animateurs des Réseaux Urbains des Habitants (RUH) et Réseaux de quartiers (RQ) des communes concernées dans le projet s’impliquent activement dans le processus. Ces derniers, à leur tour, pourront donc participer à la mobilisation des jeunes et femmes, principales cibles des actions du vaste programme de 3ans. Selon le secrétaire permanent du RNHC, Dominique Essono, c’est sur les RUH (RUH de Yaoundé, RUH de Douala, RUH d’Edzendouan) qu’il faudra s’appuyer pour l’organisation de certaines activités dans les municipalités telle que les forums de quartiers, forums de délégués, assemblées communales, Universités itinérantes citoyennes, etc. autour des TIC pour la gouvernance locale. Ceci permettrait de toucher, sans doute, les populations à la base dans les 4 communes du projet.
Le projet TIC4Gov sera lancé cette fin du mois par une conférence officielle de lancement à Yaoundé et ambitionne de toucher près de 180 000 jeunes et femmes des mairies de CA de Douala (III et V), Yaoundé II et Edzendouan en contribuant à l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base. Durant les 36 mois de l’action, l’accent sera mis sur la participation citoyenne, l’usage des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans la gouvernance, la maîtrise de l’assiette fiscale et des contribuables, la transparence, etc. D’une façon spécifique, il sera question, avec l’apport de chacun des partenaires impliqués dans le projet (Acteurs Non Etatiques et Autorités Locales dans le Développement) de « renforcer l’offre des services sociaux de base dans les quartiers défavorisés, de renforcer la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques et de promouvoir la responsabilité sociale des entreprises en charge des services sociaux de base », explique Achille Noupeou, chef du projet.
Décentralisation
Le projet TIC pour la Gouvernance Locale et le Budget Participatif arrive dans un contexte où le transfert de compétences dans nos Communes (décentralisation) connait une faible participation des populations à la gestion des affaires publiques locales, une faible prise en compte des besoins des populations lors des affectations budgétaires et un faible accès aux services sociaux de base de qualité. Dans ce vaste projet multi-acteur, les OSC impliquées auront, entre autres, la lourde tâche de mettre en œuvre les activités de suivi et de contrôle citoyen, de mener les activités d’animation et de mobilisation communautaire (information et discussion à la base) et d’accompagner la structuration des réseaux cibles dans chacune des communes. |